La rédaction de narration est une partie importante de notre travail chez Anymal. Le processus n’étant pas toujours aussi simple qu’on pourrait le penser, nous avons cru bon d’écrire les conseils que nous donnons habituellement à nos clients et collaborateurs lorsque nous travaillons sur un scénario.

1. Moins c’est mieux.

L’expression anglaise « Less is more » s’applique dans beaucoup de domaines. L’écriture de narration ne fait pas exception. Une bonne narration est succincte, efficace et va droit au but. Les phrases sont courtes et les mots sont clairs. Si une phrase doit être relue plus d’une fois pour être comprise, elle devrait être réécrite.

Une fois la rédaction d’un texte terminée, on doit faire l’exercice de l’épurer. On doit se poser les questions suivantes :

  • Qu’est-ce que je peux enlever sans diminuer le message?
  • Est-ce que chaque mot est nécessaire?

2. Un message à la fois.

Une vidéo devrait être traitée comme un article de blogue. L’idée est de transmettre un point et de pointer le spectateur dans une direction une fois la vidéo terminée. Que ce soit pour vendre un produit, expliquer un concept ou partager une information, peu importe.

C’est naturel de vouloir maximiser une vidéo en y transmettant le plus d’informations possible, mais c’est une erreur. Le spectateur sera dépassé et perdra le fil. C’est important de concentrer le message pour qu’il soit clair.

S’il y a trop de choses à dire, il faut décomposer le message dans plus d’une vidéo. Une série de courtes vidéos claires valent mieux qu’une longue vidéo complexe et confuse.

3. Écrire comme on parle.

L’objectif du texte étant d’être narré, il devrait être écrit comme tel. Les phrases complexes aux nombreuses virgules n’aident personne et rendent le propos difficile à dire pour le narrateur et à comprendre pour le spectateur. L’idée n’est pas d’abaisser le langage à un niveau familier qui viendrait teinter le ton du message, mais de trouver la formule idéale pour communiquer le message.

Un exercice efficace est de lire le texte à quelqu’un qui ne connaît pas le sujet et de lui demander de le résumer après. S’il n’est pas capable de réexpliquer ce qu’il vient d’entendre, le texte est à retravailler.

« Explique-le-moi dans tes mots. »

On nous approche occasionnellement avec des textes à utiliser qui viennent directement de communiqués de presse ou d’une page de site web. Ces textes sont trop lourds et difficiles à comprendre.

Un exercice qui nous permet de comprendre et de simplifier le langage est de demander à la personne en charge de nous expliquer le texte dans ses mots. Ces mots sont habituellement plus clairs et parlants que ce que contenait le texte initial. Nous regardons ensuite ensemble comment nous pouvons remplacer des parties du texte initial par la version verbalisée.

5. Être de bon ton.

Chaque message est unique. Chaque entreprise, organisme et groupe de personnes en général l’est aussi. Tous possèdent une personnalité qui se doit d’être respectée.

Donc, une fois toutes les règles précédentes appliquées, l’important est que les mots choisis soient les bons. La dernière question à se poser est : « Ce texte, est-ce que ça sonne comme nous? » Si la réponse à cette question est oui, on a un texte qui fonctionne et on est sur les rails pour la suite. 🚀

Publié le 28 janvier 2019